ÎLE-DE-FRANCE CODIV-19
Aujourd’hui, 98 ES sont habilités à prendre en charge des patients COVID :
- Les 4 établissements de première ligne, établissements de soins de référence pour la prise en charge des patients dans le cadre du risque épidémique et biologique connu ou émergent (dispositif ORSAN-REB). Ils disposent d’un plateau technique hautement spécialisé et d’un recours permanent à un infectiologue.
- 94 établissements de deuxième ligne. Opérationnels sur toute ou partie de la filière de prise en charge de patients Covid-19, ils sont répartis sur l’ensemble de la région (établissements siège de SAMU, établissements disposant d’un service d’urgence et de capacités d’hospitalisation notamment en soins critiques pour les patients graves, établissements disposant d’un service d’urgence et de capacités d’hospitalisation en médecine qui peuvent être en 1re ligne dans l’accueil de Covid-19 spontanés aux urgences).
En parallèle, 152 établissements de troisième ligne MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) et SSR (services de soins et de réadaptation) ne prennent pas directement en charge des patients Covid+ mais renforcent leurs capacités pour accueillir l’aval des établissements impliqués dans la prise en charge directe et indirecte de patients COVID-19.
Dans tous les hôpitaux et cliniques, le Plan blanc a été déclenché début mars, permettant aux directions de mobiliser tous les moyens matériels et humains, suivant les besoins : heures supplémentaires déplafonnées, soignants rappelés, retraités ou élèves en formation mobilisés, opérations déprogrammées etc.
Augmentation des capacités d’accueil des patients Covid-19 en réanimation
Les hôpitaux franciliens disposent en routine d’un important niveau d'équipements et de compétences médicales, soignantes et techniques, et de fortes capacités d'accueil en réanimation et soins intensifs (1 200 lits en réanimation, 3 200 lits de soins critiques).
Depuis plusieurs semaines et pour se préparer à la vague épidémique, l’ARS Île-de-France met tout en œuvre, en lien avec les établissements de santé, pour augmenter ces capacités de d'accueil et éviter autant que possible l’engorgement des services, notamment de réanimation. Fin mars, 2 000 lits de réanimation étaient activables en Île-de-France.
Ce renforcement capacitaire se fait par
- la libération de places de réanimation (déprogrammation des soins non essentiels et non urgents à l'hôpital)
- la transformation du plus grand nombre possible de lits de soins critiques (unités de surveillance continue, unités de soins intensifs, voire salles de réveil ou salles de blocs opératoires) en lits de réanimation. Ces lits sont ainsi « upgradés » au niveau des techniques de réanimation, via un renforcement de personnels soignants et de matériel (respirateurs…).
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