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PACA CODIV-19

EXTENSION DU DISPOSITIF EXCEPTIONNEL POUR LES STAGIAIRES PARAMÉDICAUX AUX EXTERNES EN SANTÉ 

Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Président de Régions de France : «?Les externes en santé engagés sur le front du COVID-19 pourront bénéficier de la prime régionale » 

Alors que personnel soignant se mobilise sans relâche pour lutter contre la pandémie de COVID-19, Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Président de Régions de France, étend aujourd’hui la prime exceptionnelle attribuée aux stagiaires paramédicaux à l’ensemble des externes en santé de Provence-Alpes-Côte d'Azur mobilisés sur le front du COVID-19. 

« Le 20 mars dernier, la Région a accordé une bourse aux stagiaires paramédicaux, dont elle a la compétence directe, et qui sont actuellement en action dans le combat contre le COVID-19 aux côtés du personnel soignant.  

A compter d’aujourd’hui, tous les étudiants externes des facultés mobilisés dans cette crise bénéficieront de cette prime exceptionnelle de la Région, en partenariat avec le CHU de Nice et l’Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, aux mêmes conditions que les stagiaires paramédicaux. 

Afin de leur permettre d’en bénéficier, les hôpitaux de Provence-Alpes-Côte d'Azur nous transmettront, à l’issue du pic épidémique, la liste des externes des facultés des sciences médicales et paramédicales qui se seront mobilisés dans cette guerre sanitaire.  

Plus que jamais, continuons de rendre hommage à nos soignants chaque soir, continuons de les aider en restant chez nous et mobilisons-nous concrètement à leurs côtés. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les soutenir dans le combat qu’ils mènent. » a déclaré Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Président de Régions de France. 

mobilisationexternes@maregionsud.fr 
Tel : 04 91 57 55 55 

DISPOSITIF EXCEPTIONNEL POUR LES ÉTUDIANTS FRANÇAIS BLOQUÉS À L’ÉTRANGER

En début de semaine, près de 130 000 français se trouvaient encore dans l’impossibilité de revenir sur le territoire national. Parmi eux, on dénombre à ce jour environ 500 étudiants de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, actuellement à l’étranger pour leurs études ou leurs stages.

En début de semaine, près de 130 000 français se trouvaient encore dans l’impossibilité de revenir sur le territoire national. Parmi eux, on dénombre à ce jour environ 500 étudiants de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, actuellement à l’étranger pour leurs études ou leurs stages. 

« Dans la crise du coronavirus, de nombreuses familles sont aujourd’hui dans l’attente du retour de plus de 500 étudiants de notre territoire, actuellement bloqués dans le pays où ils effectuaient leurs études ou leurs stages. C’est un réel motif d’inquiétude auquel la Région et les Universités veulent apporter une réponse. Avec Eric BERTON, Président d’Aix-Marseille Université, Xavier LEROUX, Président de l’Université de Toulon, Jeanick Brisswalter, Président de l’Université Côte d’Azur, et Philippe ELLERKAMP, Président de l’Université d’Avignon, nous avons donc décidé d’agir !
Nous finançons ensemble les bourses de stage ou d’études, et il est normal d’accompagner aujourd’hui ensemble ces étudiants et leurs proches.
Les familles n’ont pas toujours la possibilité de payer un billet d’avion pour faire revenir leurs enfants en France. Pour certaines, cela représente ou a représenté ces derniers jours un sacrifice financier important !
C’est pourquoi, chaque étudiant pourra bénéficier d’un Fonds d’urgence de 500 euros par tête, pour aider leurs proches à les rapatrier au plus vite. 
Ce dispositif sera également mis en place pour les écoles privées et publiques du territoire, qui nous font déjà remonter les dossiers concernés. 
Rappelons également que la Région attribue chaque année des bourses de mobilité pour un montant d’1,5 million d’euros. Ces aides seront intégralement versées aux bénéficiaires, y compris en cas de retour anticipé.
La cellule COVID-19 régionale en faveur de la jeunesse et de l’enseignement supérieur, pilotée par Georges LEONETTI, Vice-Président de la Région, et Josy CHAMBON, Présidente de Commission, sera en charge du suivi opérationnel de ce dispositif.
Personne ne devrait être seul, ou loin des siens en cette période difficile. Nous avons choisi, avec les quatre Présidents d’Universités, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider à ce rapatriement très attendu 
» a déclaré Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Président de Régions de France.

 

Pour débloquer cette aide exceptionnelle, merci de prendre contact avec vos universités et vos écoles respectives ou mobiliterapatriement@maregionsud.fr

SAVONNIERS ET PARFUMEURS SOLIDAIRES FACE AU COVID-19

Unis face à la pandémie du Covid19, les savonniers et les parfumeurs de la Région Sud mettent généreusement leurs savoir-faire au profit de tous. Tour d’horizon de ces actions solidaires qui font la fierté de toute une région.

En cette période de crise sanitaire, les élans de solidarité se multiplient. Quelle que soit leur taille, des entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur apportent leurs contributions pour circonscrire la propagation du Covid-19. A la manière du Colibri, des Philo-fables pour la Terre, qui livre ses précieuses gouttes d’eau pour éteindre l’incendie de forêt, les efforts conjugués des acteurs économiques régionaux sont d’un réel secours dans cette situation de crise. Zoom sur ces artisans régionaux, plus particulièrement savonniers et parfumeurs, qui prêtent main forte pour faire front à cette pandémie mondiale.

Passez un savon aux virus !

Les mains sont responsables de la transmission de 80 % des infections ! Ainsi, comme le recommande l’Organisation Mondiale de la Santé, se laver régulièrement les mains est une des mesures d’hygiène qui limitent les risques de contamination au coronavirus. Mais à défaut de gel hydroalcoolique suffisant pour tout le monde, une méthode traditionnelle, tout aussi efficace qu’économique, revient sur le devant de la scène : le savon de Marseille. Issu d'huiles 100 % végétales, sans additif, colorant ou conservateur, ce savon ne dessèche pas la peau et permet donc un lavage très fréquent. Mais surtout, il élimine les impuretés cutanées et contribue à rompre la chaîne de transmission des virus grâce à ses vertus antibactériennes.

10 000 savons offerts aux maisons de retraite

Responsables et concernées, plusieurs savonneries provençales ont souhaité contribuer à la lutte contre l’épidémie. Citons Rampal Latour,entreprise installée à Salon-de-Provence (13) qui a rapidement réagi face aux premiers signes de la crise. « C'est un geste d'utilité publique », affirme Jean-Louis Plot dont l’entreprise a offert 10 000 cubes de savon aux Ehpad et aux écoles de Provence-Alpes-Côte d’Aur. « Nous voulions aider les Français et, d'une certaine façon, contribuer à la lutte contre l'épidémie de coronavirus Covid-19Il nous a semblé logique, en cette période de crise, de prendre soin d'eux et de mettre à leur profit ce que nous savions faire de mieux, à savoir la production de savon de Marseille » poursuit-il.

Rampal Latour et Marius Fabre, autre savonnerie salonaise, ont également pris l’initiative de fournir des savons de Marseille à la municipalité pour les crèches de la ville, les bureaux de vote lors des élections municipales, les foyers restaurants seniors et les foyers logements seniors. « Nous, les savonniers, avons en ce moment un rôle de santé publique, celui de fournir la population en savons efficaces » souligne Julie Bousquet-Fabre, directrice générale de la savonnerie Marius Fabre et présidente de l'Union des professionnels du savon de Marseille.

Les équipes travaillent 10 heures par jour

Toujours à Salon, la Phocéenne de Cosmétique a offert 1 500 savons liquides de la marque « Le Petit Olivier » à la ville de Salon-de-Provence. Fiers de mettre leur savoir-faire et leurs produits au profit des besoins sanitaires actuels, tous les salariés de la Phocéenne de Cosmétique sont sur le pont pour répondre à la recrudescence des demandes de savon. Plus particulièrement, les équipes logistiques qui travaillent 10 heures par jour pour commander, réceptionner, préparer et expédier les commandes, tout en respectant les mesures sanitaires de préparation et de livraison fixées par l’OMS.

Autre clin d’œil solidaire : la Savonnerie du Midi à Marseille a réduit le prix de sa savonnette "La Corvette" à l’huile d’olive à 1 euro au lieu de 2,80 euros.

Dons aux soignants et intervenants exposés au Covid-19

Fer à Cheval,  la plus ancienne savonnerie de Marseille, a senti le vent venir… « Nous avons anticipé la crise et nous nous y préparons depuis janvier. Nous avons augmenté la production des stocks de savon, acheté des masques, des gants et du gel » déclare Raphaël Seghin, PDG de la savonnerie Fer à cheval et membre de l’Union des Professionnels du Savon de Marseille. Aujourd’hui, les demandes de savons montent en flèche. Face à la pénurie, l’entreprise marseillaise fait don chaque jour de savons de toutes sortes à la demande du tissu local : marins pompiers, association d’aide à domicile ou de sans domicile fixe, Ehpad, cliniques, entreprises… D’origine belge mais ayant grandi en Asie, Raphaël Seghin a fait appel à son réseau personnel afin d’obtenir 5 000 masques de protection et de les proposer aux services de santé de la région. « En cette période de crise, il est important de maintenir la cohésion sociale envers le corps médical, le tissu économique local et les habitants » confie le PDG de la savonnerie marseillaise. Exportant ses produits dans 16 pays, l’entreprise Fer à Cheval souhaite étendre sa solidarité aux institutions nationales et internationales et les livrer rapidement, en particulier dans les pays les plus frappés par le virus, Italie, Corée du Sud, Chine, Singapour.

Plannings bouleversés pour produire du gel hydroalcoolique

Des artisans parfumeurs de la Côte d’Azur ont répondu à l’appel, émis par décret ministériel dérogatoire, permettant aux entreprises qui fabriquent des médicaments, des biocides (produits désinfectants, etc.) ou des cosmétiques de fabriquer du gel hydroalcoolique.

Parmi ces acteurs économiques solidaires, on trouve la société familiale grassoise de parfums et cosmétiques, ARTHES, qui a également été missionnée par le ministère des Solidarités et de la santé pour produire des solutions hydroalcooliques en grande quantité. Conséquence : arrêt de son activité pour produire, dès le 26 mars, 20 000 flacons de 500 ml et, 30 000 flacons par jour, de 100 ml à 500 ml pour la semaine du 30 mars. Les gels hydroalcooliques serviront aux hôpitaux des Alpes-Maritimes et à certains des Bouches-du-Rhône, à la Police Nationale et à de nombreuses collectivités du territoire dont les agents assurent la continuité de service. « C’est naturellement et dans un souci de solidarité que nous avons bouleversé nos plannings de production afin d’être à même de lancer cette fabrication rapidement, et de pouvoir fournir les stocks demandés par les groupements hospitaliers du territoire » annonce Thibaud Perrin, PDG du groupe ARTHES, fort de 5 marques distribuées dans plus de 120 pays et plus de 7 000 points de vente en France. Le Groupe a également fait don de ses stocks de masques, gants et gels hydroalcoolique au corps médical de son territoire. Au-delà de la crise sanitaire, l’objectif du président est de faire face à la crise économique. « Nous avons maintenu 90 postes sur 150 au total » précise Thibault Perrin « notre personnel s’est mobilisé et a fait preuve d’une motivation remarquable pour s’adapter au chamboulement de notre programme de production ». 

Dans son usine de Vallauris, Franck Bouis fabrique habituellement des parfums et des produits cosmétiques parfumés à destination de professionnels. Mais avec la crise du Coronavirus, ce parfumeur, dont l’activité s’est retrouvée à l'arrêt, a changé ses plans pour venir en aide aux professionnels de santé. Son orgue à parfum s'est donc transformé en mini usine de fabrication de gel hydroalcoolique. Au total, il offre 90 % de sa production aux infirmières, aux ambulanciers, aux pompiers… « Je voulais juste me rendre utile, c'était du bon sens » déclare Franck Bouis. « J'ai fait avec ce que j'avais, il me restait des flacons » précise ce parfumeur au grand cœur qui crée quelques dizaines de flacons par jour, soit 200 litres de gel distribués en petits ou gros flacons de 5 litres. 

En cette période très difficile pour tout le pays, les parfumeurs et les savonniers de la Région Sud font preuve d'une solidarité exemplaire pour lutter, à leur niveau, contre cette pandémie. Merci pour votre engagement !

Dans ce contexte de crise sans précédent depuis la grippe espagnole du siècle dernier, il convient à chacun de s’adapter en étant inventif et prudent, confinement oblige. Or les paniers paysans, AMAP ou apparentés créés pour générer du lien social en plus du respect des produits et de l’environnement semblent impactés. Le point sur la situation.

De nombreux particuliers en Région Sud font appel aux circuits courts pour manger bien, bio et local. Tout naturellement, les AMAP et associations apparentées ont donc fleuri sur le territoire et font partie des approvisionnements préférés des ménages. Ce nouveau mode de consommation est significatif des nouvelles préoccupations des familles et particuliers quant à l’exigence de qualité des produits, à la fiabilité de leurs provenances et au souci d’une agriculture relocalisée et redimensionnée à échelle humaine.

Manger des fraises, en plein hiver sous nos latitudes, a désormais mauvaise presse en raison d’un désastreux bilan carbone et d’une économie agricole forcément délocalisée. Le succès citadin des AMAP va de pair avec cette prise de conscience planétaire sur les limites d’une supposée croissance exponentielle. Mais qu’en est-il en période de crise comme celle que nous connaissons aujourd’hui ?

Les mesures prises par les producteurs locaux.

Le Mouvement Inter-régional des AMAP et plusieurs réseaux sont mobilisés, en lien avec les organisations de l’agriculture paysanne, pour faciliter le maintien des livraisons des paysans dans le cadre des AMAP et plus généralement pour le maintien de la commercialisation en circuits courts.

Des demandes ont été adressées aux autorités compétentes pour confirmer l’autorisation de maintenir les livraisons AMAP, en suivant les recommandations liées à l’application des règles sanitaires pour lutter contre la propagation du virus covid-19.

Nous avons interrogé pour vous les producteurs, gestionnaires, bénévoles et utilisateurs des AMAP pour vous permettre de récupérer vos paniers de fruits, légumes, viandes et œufs en circuits-court :

Dominique Barbera (secrétaire bénévole de l'AMAP du pays Voconces) à Vaison la Romaine :

"L'AMAP de Vaison livre sur un parking, c'est facile à organiser. Avant la livraison j'ai divisé la liste des « Amapiens » par groupes en tenant compte des habitudes horaires et des regroupements éventuels, et en donnant des consignes par mail suivies d'un tableau avec le nom des personnes concernées.
La livraison s’est faite à partir de 18h sur le parking des associations, par petit groupes de 5 personnes (1 personne par voiture) avec un horaire précis (5 personnes toutes les 10 mn) pour ne pas trop attendredans les voitures. Nous avons organisé une sorte de drive sur le parking afin d'éviter au maximum les contacts.
Une voiture à la fois se gare à proximité du fourgon de Claude (légumes-fruits), le chauffeur coupe le moteur et attend qu'on dépose son panier près du coffre, il charge son panier et s'en va. Les autres attendent à la suite dans leurs voitures jusqu'à son départ.
S'il a un colis de viande, il va se garer près du fourgon de Raphaël, récupère son colis déposé sur la voiture et s'en va. 

Cela s'est très bien passé. Personne n'a râlé et nous avons reçu beaucoup de mail nous remerciant pour cette organisation

Nous étions trois en comptant le maraîcher pour la livraison des paniers et deux pour la livraison de viande. Nous portions tous des gants et certains des masques. Finalement nous avons mis les paniers dans les coffres des voitures, c'était plus simple. Nous espérons que la mairie de Vaison-la-Romaine nous donnera le droit de continuer.  La question a été posée, nous attendons une réponse.
Pour moi qui vis à Malaucène, j'espère qu'on ne m'empêchera pas d'aller à Vaison (10km) pour aller chercher mon panier le vendredi. Nous sommes nombreux dans ce cas à venir des villages alentours le vendredi soir. Certains viennent même de Buis-les Baronnies où 4 familles viennent à tour de rôle récupérer les paniers.

Certains viennent de Mollans, Cairanne, Gigondas, St Romans de Mallegarde, St Maurice sur Aigues...
J'espère que le droit de circuler pour aller chercher sa nourriture sera maintenu : une nourriture Bio, pour nous c'est important, on ne la trouve pas forcément au village où l'on vit, et de plus, nos contrats sont pré-payés au maraîcher - si nous ne pouvons plus récupérer nos paniers, cela va faire un surcoût difficile à supporter pour certains."

A Marseille à Saint-Henri, l'exemple similaire d'Hubert. 

"Sur un parking, aidé par les bénévoles volontaires de l’association circuit-court, Claude, le producteur dispose des caisses constituées des légumes déjà répartis, sur le parking et étalé sur deux heures de temps, les personnes de l’association viennent chercher leurs légumes en toute sécurité."

Qu’en est-il des coopératives ?

Le Gouvernement et les Régions ont réaffirmé le caractère stratégique et crucial du secteur agricole et alimentaire, en remerciant « l’engagement des forces vives des filières agricoles ». Les agriculteurs-coopérateurs sont à pied d’oeuvre pour répondre à cet enjeu crucial de solidarité nationale : garantir une alimentation de qualité aux Français, sans aucun risque de pénurie sur la durée.

Intervenant « de la fourche à la fourchette », les coopératives agricoles sont impliquées sur l’ensemble de la chaîne qui doit pouvoir fonctionner à chaque étape : approvisionnement des exploitations, production agricole, collecte des matières premières, fabrication des produits alimentaires et approvisionnement des magasins.

Pour les coopératives, le lien avec le consommateur est essentiel. Attachées à leur territoire, elles développent des systèmes de vente avec un minimum d’intermédiaires : vente directe, vente en ligne, magasins coopératifs... Elles permettent aux consommateurs de manger local et coopératif : des produits de qualité pour une alimentation durable ! 

Pour faire le point régulièrement sur la situation et mettre en place les solutions adéquates, la Coopération Agricole est en coordination permanente avec les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs de la filière pour assurer la continuité des activités en toute sécurité sanitaire."

Qu’en est-il avec les interdictions ?  

Quelques réponses aux questions que vous vous posez concernant les circuits courts, transformation et la vente à la ferme. Le gouvernement autorise les services de livraison. Certains producteurs souhaitent réaliser des livraisons de produits alimentaires à leurs clients. Quel document doivent-ils avoir lors de leur déplacement ?

Les chefs d'exploitation souhaitant réaliser des livraisons doivent compléter, pour eux-mêmes, une attestation de déplacement dérogatoire         (https://www.interieur.gouv.fr/attestation_de_deplacement_derogatoire) en précisant qu'ils complètent le document pour eux-memes ainsi que le trajet de la livraison.

Plus d'infos : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

On conseille en outre aux agriculteurs d'être toujours munis d'un extrait de Kbis, inscription au registre agricole... ou de tout autre document justifiant qu'ils sont agriculteurs au cours de leurs déplacements.

Sous quelles conditions les marchés alimentaires sont-ils maintenus ?

La tenue des marchés, couverts ou non et quel qu'en soit l'objet, est interdite. Toutefois, le représentant de l'Etat dans le département peut, après avis du maire, accorder une autorisation d'ouverture des marchés alimentaires qui répondent à un besoin d'approvisionnement de la population si les conditions de leur organisation ainsi que les contrôles mis en place sont propres à garantir le respect des dispositions de biosécurité (en savoir plus décret du 23 mars 2020) 

Peut-on avoir un manuel précis pour les règles d'hygiène et de distanciation sociale à observer pour la vente directe et les livraisons ?

Ces éléments sont disponibles sur le site du ministère de l'intérieur et du ministère de l'agriculture : www.interieur.gouv.fr . Retrouvez-les également sur les sites des Chambres d’agriculture régionale

Est-ce que les clients peuvent venir chercher leur commande directement à la ferme ?

Oui, les activités de vente à emporter et de livraison sont maintenues dans les restaurants et débits de boissons, avec la recommandation d'éviter tout contact.

Le client devra remplir, pour se déplacer, l'attestation de déplacement dérogatoire et en sélectionnant le motif :  "déplacements pour effectuer des achats de première nécessité dans des établissements autorisés". Il doit porter sur lui les justificatifs de déplacement, sous format papier uniquement. Il faudra en outre respecter les consignes de sécurité au moment de la vente.

Les drives fermiers font-ils partie des commerces alimentaires pouvant continuer à fonctionner ?

Oui, les drives fermiers sont déclarés, du point de vue de la réglementation sanitaire, comme un commerce de détail, toutefois, les mesures de prévention doivent être appliquées lors de la livraison.

Les AMAP sont-elles autorisées à fonctionner ?

Oui, ce sont des points des livraison. Elles peuvent se tenir, au même titre que les points de vente à la ferme ou les drives fermiers en respectant les mesures 'barrières'.

AMAP ou association pour le maintien d'une agriculture paysanne ou de proximité fonctionne comme un partenariat entre un groupe de consommateurs et une exploitation locale. Un contrat est conclu entre les deux parties et débouche sur un partage de récolte hebdomadaire avec un pré-achat de celle-ci par les consommateurs sur une période définie.

Du producteur au consommateur directement, d’où l’appellation de circuit-court.

Le panier hebdomadaire est composé de produits de saison fait en moyenne 7 à 10 kg de légumes par famille et représente un budget moyen de 12 à 25 € par semaine.

L'AMAP est un contrat solidaire, basé sur un engagement financier des consommateurs, qui paient à l’avance la totalité de leur consommation sur une période définie. Ce système fonctionne

Le terme « AMAP » est déposé depuis 2003 en tant que marque française par l'association Alliance Provence. L'usage de la marque passe obligatoirement par l'engagement du respect de la charte des AMAP 

Une telle association est considérée comme participant de l'économie sociale et solidaire. Le fermier garde une indépendance par rapport au système de grande distribution ; quant aux consommateurs, ils choisissent le mode de culture, généralement bio ou d’agriculture durable.

Les AMAP soutiennent, en effet, une agriculture respectueuse de l'environnement par opposition à l'agriculture intensive. Elle permet également le « maintien des agriculteurs », dans un contexte où les plus faibles d'entre eux disparaissent progressivement (la part des agriculteurs dans la population active est passée de 30 à 3 % au cours des 50 dernières années).

À la suite d'une réunion organisée par ATTAC à Aubagne en février 2001 sur le thème de la « malbouffe », un couple présenta le concept vu aux Etats-Unis. L’assistance fut séduite par la démarche et en avril 2001, la première AMAP eu lieu à Aubagne dans notre Région Sud.

aller sur ce lien  : DECISIONS COMMUNALES pour connaître les décisions communales concernant les interdictions accès plage, dunes, forêt, trottoir promenade des anglais...

20 mars 2020

Plus de 680 personnes ont été testées positives au COVID-19; soit 500 cas supplémentaires en une semaine.

Une tente a été installée à l'entrée des urgences pour prendre en charge les malades du CODIV-19.

 

DRÔNES SECURITE

A Nice (06), des drônes sillonent la ville équipé de caméra et haut parleur. Si les personnes ne réagissent pas au message d'alerte du drône alors la police enverra un équipage pour procéder aux contrôles et verbalisations liées aux infractions (drône 06). Ce drône survole aussi les rues de Cannes (06).

La préfecture des Alpes-Maritimes envisage de tester ce dispositif dans d'autres villes du département. 

22 mars 2020

Le festival de Cannes est exceptionnellement durant cette pandémie un lieu d'aide aux SDF et si la situation s'aggraverait également un lieu de soins. Pour plus d'informations, cliquez sur ce lien : INITIATIVE / SOUTIEN COVID-19 (et allez sur la date du 22 mars 2020)

 

23 mars 2020

3H30 de file d’attente devant l’hôpital La Timone de Marseille (13). Après la nouvelle ce matin, du test de dépistage par l’équipe du docteur RAOUL, des centaines de personnes se sont déplacées. Pour plus d'informations, cliquez sur ce lien : TRAITEMENTS CODIV-19 (allez sur la date du 23 mars 2020)

 

24 mars 2020

File d’attente depuis 7H du matin (2e jour) pour passer le « test rapide » et les cas positifs pour normalement prétendre à un traitement à la chloroquine.

 

25 mars 2020

Cannes (06) : désinfection des rues et mobiliers urbains 

29 mars 2020

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4 avril 2020

A l'EHPAD de Mougins, 29 décès. Pour plus d'informations cliquez sur ce lien (à la date du 4 avril 2020) : EHPAD CODIV-19

 

14 avril 2020

A St Etienne de Tinée, un maraîcher a organisé un drive destiné à compenser la fermeture du marché.

Annulation du festival d'Avignon

20 avril 2020

La ville de Nice a fait l'acquisition de 900 000 masques. Pour plus d'information, cliquez sur le lien suivant (à la date du 20 avril 2020) : MASQUES FFP2 & AUTRES COVID-19

Commentaires

  • Marc André
    • 1. Marc André Le 08/10/2020
    La pandémie du covid-19 a fait beaucoup de mal au système sanitaire français comme dans beaucoup d'autres pays dans le monde. La prise en charge des séniors en a pris un coup et les services d'aides à la personne ont été pris de cours. Depuis peu, plusieurs entreprises d'aide à domicile cité dans ce guide ont revu leur politique de fonctionnement et sont maintenant parées à affronter la prochaine vague qui s'annonce déjà.
  • thomas456
    • 2. thomas456 Le 07/08/2020
    Je trouve que c'est bien que les externes puissent bénéficier de la prime régionale.
    Le combat contre le covid est très difficile.
    J'ai récemment découvert le bambou riches en protéines, en glucides, en minéraux et en fibres.
    Le bambou a plusieurs bienfaits, et il en mieux en ce moment de consommer des produits naturels pour se soigner.image

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