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MASQUES FFP2 & AUTRES COVID-19
Mediapart - Enquête sur la gestion chaotique au sommet de l’État
19 mars 2020
Manque de masque FFP2 : un stock offert par la ville en Nouvelle-Aquitaine = distribution de 2 000 000 (destinés auparavant pour la pandémie H1N1, péremption en octobre 2014 [niveau élastique])
85 000 autour
30 000 CHU Limoges
15 000 polyclinique Chénieux
2 000 hopital psychiatriqyue
40 000 ARS (pour les médecins libéraux)
L’Armée Française sort 5 000 000 de masques provenant de leur stock pour livrer aux personnels soignants.
Depuis samedi 21 mars 2020, un décret permet aussi aux collectivités d'acheter des masques partout où elles le peuvent. Dans les Hauts-de-France, on attend 5 000 000 de ces masques en provenance de la Chine, d’ici à 2 semaines environ.
La Chine aurait envoyé en France 1 000 000 de ces masques !
22 mars 2020
Le 21 mars 2020, le ministre de la santé a promis 250 000 de masques achetés à l’étranger. La France c’était débarrassé de ses stocks après l’épisode du H1N1. Après 2010, il avait été reproché au gouvernement français de l’époque d’en avoir un peu trop fait.
1,4 milliards de masques au début des années 2000, les stocks sont pleins. La France est donc prête à affronter une crise sanitaire. A l’époque la grippe aviaire, le SRAS venu de Chine et la grippe H1N1 inquiètent les autorités. La bascule a lieu en 2010, en pleine polémique sur les achats massifs de vaccins de type épidémique H1N1. Mme Roselyne BACHELOT, Ministre de la santé durant cette période doit répondre devant une commission parlementaire. Elle et son gouvernement sont accusés, d’en avoir trop fait. Le député PS de l’Isère M. Michel ISSINDOU : « On a tous les provisions considérables de masques. Aujourd’hui c’est quand même là aussi je le regrette du gaspillage public ». Mme BACHELOT rétorqua « Les masques sont un stock de précaution, excusez-moi si ça devient un gros mot ici. Ils sont un stock de précaution à toute sorte de pandémie. »
Dès 2010, la menace sanitaire s’éloigne. Le masque n’est donc plus une priorité politique. Les stockés coûtent très chers, plusieurs dizaines de milliers d’euros par an.
Résultat : les stocks se vident.
- Fin 2010 = 992 000 de masques
- Fin 2014 = 472 000 de masques
La France compte dès lors sur la Chine pour en fabriquer rapidement en cas de besoin.
Début 2020, les stocks sont au plus bas, il n’en reste que 150 000.
La mesure de la pénurie a-t-elle été prise assez tôt ?
Réponse du Ministre de la Santé « Oui. On considère que ce problème est pris à bras le corps depuis le 1er jour. Quand je suis arrivée dans ce ministère, la question du masque était une question déjà abordée. Je le redis. Ce n’est pas quelque chose que l’on a découvert il y a 15 jours. Il ne faut pas croire ça. Et l’ensemble des commandes qui sont aujourd’hui que j’ai annoncé sont passées depuis déjà plusieurs semaines. J’insiste sur ce point. »
Il faut 24 000 de masques / semaine.
La France en a commandé 250 000, ils iront en priorité au personnel soignant et aux personnes les plus fragiles.
26 mars 2020
La Police revendique le fait de ne pas avoir de masques pour se protéger lors de contrôle. Pour plus d'informations, allez sur le lien suivant (et lire à la date du 26 mars 2020) : CORPS ARMEE
28 mars 2020
Un pont aérien avec la Chine qui se prépare
Objectif : importer 300 millions de masques dans les prochaines semaines, mois (10 millions tous les trois jours)
Le premier cargo partira le 29 mars 2020.
Il y a une semaine mardi dernier à l'aéroport de Toulouse : 2 million de masques en transit vers l'Espagne en provenance de Chine.
Le premier ministre M. Édouard Philippe a annoncé que « les avions cargo iraient en Chine récupérer les masques, ils sont prévus, ils sont affrétés. »
La commande de concerne 300 million de masque qui pourrait monter jusqu'à 800 million dont environ 74 million de masque FFP2, c'est la société française Geodis qui va se charger de l'exportation.
Eric MARTIN NEUVILLE ( directeur général des actions internationales à Geodis) : "Le marché concerne surtout des masques nous serons probablement amené à transporter aussi du matériel de protection autre que des marques et à transporter des respirateurs. On prévoit 4 rotations par semaine à partir de lundi." Les deux premières rotations : 8 et 13 millions de masques remis à des centres gérés par Santé Publique France.
29 mars 2020
Des masques de plongée (Decathlon fermer parenthèses utiliser pour personne qui souffre de difficulté respiratoire.
L'idée italienne fait par un ingénieur italien de l'entreprise Issinova à Brescia (Italie) M. Alessandro Romaioli est une valve imprimée en 3D qui permet de relier l'arrivée d'air du masque au machine qui fournissent l'oxygène.
L'air expiré et filtrer pour ne pas répondre le virus .
La technique est encore artisanal non certifié, le malade devra donc signer une déclaration écrite pour en bénéficier. Le brevet est libre d'utilisation pour pouvoir être étendu à d'autres hôpitaux.
31 mars 2020
Dans son discours lors de son déplacement à Saint-Barthélemy-d'Anjou (Maine-et-Loire) ce mardi, Emmanuel Macron a tenu à insister sur le fait que le matériel médical est devenu stratégique et qu'on est bien dans une guerre. Pour lui, l'enjeu de la crise à laquelle le pays est en train de faire face est énorme. Il faut surtout penser à ce que sera l'Hexagone demain.
Emmanuel Macron à Saint-Barthélémy-D'Anjou (Maine-et-Loire). : "Il nous faut produire davantage de masques sur le sol national" . Face à la crise sanitaire, cette firme a accéléré sa fabrication de masques de protection FFP2 et chirurgicaux pour les soignants en première ligne contre le virus. L'objectif est de "produire plus sur le sol national pour réduire notre dépendance et nous équiper dans la durée" a déclaré le chef de l'Etat.
3 avril 2020
L'arrivée des masques en provenance de Chine a été attendue avec impatience dans le Grand Est. La précieuse cargaison a été livrée par avion à l'aéroport de Bâle-Mulhouse il y a quelques jours. La police a escorté les colis lors de leur acheminement dans un entrepôt avant d'être répartis dans les dix départements. Ce week-end, un autre avion devrait arriver avec deux millions de masques supplémentaires.
4 avril 2020
Les hôpitaux régionaux réceptionnent les masques pour les répartir aux Ehpad et aux centres médico-sociaux, en fonction de critères précis. Une autre partie du stock part dans les officines. Ce sont les pharmaciens qui les distribuent aux professionnels libéraux qui y ont droit. Chaque masque est contingenté.
Les masques en tissu imaginés par une usine textile « Lemahieu » par Pascal Odou permettront de mieux équiper les soignants du CHU de Lille (Nord). Après des tests de filtrage, il a réalisé un modèle compatible avec les exigences d'un masque chirurgical pour économiser les stocks. Une entreprise textile, à l'arrêt depuis le confinement, se charge de les confectionner. Grâce à cette mobilisation, 9 000 masques par jour sont cousus à terme.
7 avril 2020
Dans les régions, il est toujours difficile de se procurer des masques malgré l'urgence. Les commandes de la Bourgogne-Franche-Comté ont été réquisitionnées par l'État. La présidente de la région, Marie-Guite Dufay, a affirmé que si le gouvernement veut tout contrôler en cette période de crise, il faut qu'il soit transparent sur la répartition. Il est à noter que ces deux millions de masques étaient destinés au personnel des Ehpad, aux services de soins à domicile et aux associations.
8 avril 2020
INITIATIVE
Pour endiguer la pandémie de coronavirus, certaines villes ont imposé le port de masques de protection. D'après le Pr Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Tenon (Paris), ce sont des outils de prévention de la maladie en plus des mesures barrières. Et au vu de la pénurie à laquelle le pays fait face, les masques de remplacement en tissu restent une alternative pour se protéger.
11 avril 2020
Pénurie de masques : la communauté chinoise à la rescousse
L'importation des masques de Chine s'avère beaucoup plus compliquée que prévu. En Île-de-France, les collectivités se sont appuyées sur la communauté chinoise pour faire venir leurs commandes. Celle-ci a été d'une aide très précieuse alors que le stock d'État est loin d'être suffisant. En coulisse, des dizaines d'associations chinoises se démènent. Les membres sont attachés à leur territoire d'adoption et reconnaissants de l'aide de l'Hexagone à la Chine au début de cette crise sanitaire.
14 avril 2020
Actuellement, une centaine d'entreprises tricolores fabriquent des masques en tissu. Depuis le 31 mars, elles en ont produit 10,5 millions et les cadences continuent de s'accélérer. D’ici le 11 mai on atteindrait 38 millions de masques en tissu qui sont à renouveler tous les 20 lavages. Quant aux masques chirurgicaux et FFP2, la production est de 8 à 10 millions par semaine, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, et on en importe 60 millions par semaine. Cela fait donc 70 millions de masques par semaine pour du personnel qui en utilise 40 millions par semaine. Ces masques sont jetables et utilisable que deux fois par jour.
15 avril 2020
Sur présentation d'une carte professionnelle, les soignants peuvent récupérer 18 masques de protection par semaine dans les pharmacies. Mais cet outil de travail devenu très indispensable est encore une denrée rare. Bien que son approvisionnement soit plus régulier, il est encore insuffisant. Selon le gouvernement, 40 millions de masques seraient nécessaires pour les professionnels chaque semaine. D'ici fin avril, l'Hexagone produira cinq fois plus de masques en plus des 60 millions d'unités importées de l'étranger chaque semaine. Mais ce chiffre est bien trop bas pour les collectifs de médecins.
15 avril 2020
Le maire de Conand distribue des masques aux habitants de sa commune
Si le président de la République a annoncé une distribution de masques pour tous à partir du 11 mai, certaines communes n'attendront pas cette date. C'est le cas de Conand (Ain). Le maire a d'ores et déjà distribué des masques en tissu réutilisable avec une notice d'utilisation aux 150 habitants. Ces derniers saluent l'initiative et confèrent l'utilité de la mesure. Une attention qui n'a pas pu se faire sans l'aide d'une couturière de la région.
19 avril 2020
Un énorme stock de masques est arrivé sur le sol français ce dimanche matin. Cette livraison de 150 tonnes de matériels partis de Chine était très attendue, à plus d'un titre. C'est le plus gros avion du monde qui a assuré le transport de ces outils. Un Antonov hérité de la période soviétique, que les amateurs de l'aéronautique connaissent très bien.
19 avril 2020
Avec son équipe municipale, François Bayrou a décidé de commander 500 000 masques pour sa circonscription. Fabriqués par des entreprises locales, ceux-ci vont être distribués gratuitement à tous ceux qui en ont besoin. Toutefois, le maire de Pau va demander à ceux qui le peuvent de donner une contribution correspondant au prix du masque. Selon lui, ce dernier devrait être obligatoire dans les transports en commun, notamment dans les grandes agglomérations.
20 avril 2020
La ville de Nice a fait l'acquisition de 900 000 masques, un matériel de protection contre le Covid-19 très attendu par la population. Dès ce lundi, 10 000 d'entre eux ont été distribués, porte à porte, par des volontaires aux personnes les plus vulnérables. Pour les foyers, 51 sites mettront à leur disposition deux masques réutilisables et lavables.
La pénurie de masques se fait sentir dans l'Hexagone. Pour les particuliers, s'en procurer est presque impossible à l'heure actuelle. A Nice, la mairie s'est mobilisée pour le faire en commandant 900 000 masques lavables et réutilisables pour ses habitants. Pour cause, la municipalité veut rendre obligatoire le port du masque à partir du 11 mai.
20 avril 2020
Depuis un moment, la SNCF et plusieurs régies de transport ont fait la demande de rendre obligatoire le port de masques dans les transports en commun. Bien que ce ne soit pas une barrière totale au Covid-19, plusieurs usagers y sont favorables, surtout à partir du déconfinement. Mais ils s'inquiètent sur la manière de s'en procurer. Selon la mairie de Paris, tous les Parisiens allaient en être équipés à la mi-mai.
23 avril 2020
Deux distributeurs automatiques de masques, de gants et de gels hydroalcooliques sont apparus lundi sur la place de Jeumont (Hauts-de-France). Depuis, ils sont pris d'assaut par une file ininterrompue d'habitants. Un autre distributeur a été également installé dans la commune de Bavay. Côté prix, il faut dépenser quatre euros pour un masque en tissu lavable homologué, et cinq euros pour un flacon de gel ainsi que cinq paires de gants.
Depuis mercredi, l'Académie nationale de médecine a vivement recommandé le port de masque dans les lieux publics. Et cela dès maintenant, sans attendre le début du déconfinement. Dans les rues de Dijon (Bourgogne), la plupart des gens en portent sauf ceux qui n'en disposent pas. Peut-être faudrait-il se mettre à en coudre, d'autant plus qu'ils seraient réutilisables.
24 avril 2020
Les pharmacies n'ont pas le droit de vendre des masques aux particuliers en France. En Espagne, il n'y a pas de pénurie. La Grande-Bretagne, elle, est moins bien logée que nous. Leurs hôpitaux font face à une grande pénurie alors que les masques sont toujours en vente libre au prix d'un euro pièce. En Europe, seule l'Allemagne promet de fournir des masques chirurgicaux à la population dans les semaines à venir.
24 avril 2020
MASQUES A TOURS (Indre-et-Loire)
Pour répondre à un besoin largement exprimé par la population et préparer le déconfinement, la mairie va distribuer 139 000 masques au total à Tours (Indre-et-Loire). Les octogénaires seront servis dans leur boîte aux lettres dès la semaine prochaine. Les plus de 65 ans recevront, eux aussi, un courrier pour retirer ces masques en tissu en pharmacie. Des points de distribution seront ensuite mis en place d'ici la mi-mai pour le reste de la population.
À l'approche du déconfinement, les pharmacies n'ont pas encore reçu l'autorisation de vendre des masques en tissu destinés au grand public. Quant aux modèles réglementaires, ils sont réservés au personnel soignant ou attribués sous ordonnance. Pourtant, certains buralistes vendent déjà des masques grand public à partir de 4 euros. Il est également possible d'en trouver sur Internet entre 5 et 12 euros.
25 avril 2020
MASQUES MICHELIN
Pour l'instant, seuls les masques en tissu sont disponibles pour le grand public dans l'Hexagone. Mais des entreprises travaillent également sur des prototypes beaucoup plus performants. C'est notamment le cas du groupe Michelin, plutôt spécialisé dans les pneus. Son modèle 100% Français est composé d'une partie masque qui va servir à l'infini et une partie filtre, utilisable et lavable 20 fois. Ce prototype qui coûtera 28 euros s'est déjà prévendu à 350 000 exemplaires.
28 avril 2020
Pour garantir la qualité et l'efficacité des masques, la direction générale de l'armement (DGA) teste les prototypes que les industriels souhaitent mettre en vente. Sur les 200 échantillons qu'elle reçoit chaque jour, la vérification commence par une inspection visuelle du design. Pour être conforme, le tissu doit filtrer au moins 70% des particules de trois microns. En quelques semaines, 3 000 prototypes ont ainsi été étudiés. Une étape qui a permis d'orienter les industriels vers les bons produits.
28 avril 2020
La profession des autocaristes est particulièrement concernée par les nouvelles règles liées au déconfinement, qui vont s'appliquer dans les transports. Dans la région de Metz, certains se disent satisfaits de l'obligation du port de masque.
Après le confinement, certains devront utiliser les transports en commun. Dans les bus, les trames, les trains ou les métros, beaucoup de choses vont changer. Le port du masque obligatoire sera la première condition qui devra s'appliquer à tous les déplacements. L'idée est de limiter le nombre de voyageurs et d'augmenter l'offre de transport pour éviter les rames bondées.
28 avril 2020
La DGA teste les masques grand public avant de les homologuer
D'ordinaire, ils testent des masques à gaz militaires ultra-sophistiqués. Face à l'urgence dans la lutte contre le coronavirus, les experts de la Direction générale de l'armement passent au crible les masques destinés au grand public. Trois mille prototypes ont été testés en quelques semaines. La vérification commence par une inspection visuelle du design, l'objectif étant que l'accessoire soit respirable et donc qu'il puisse être porté plusieurs heures d'affilée. La DGA mesure ensuite la filtration des fines particules. Pour être conforme et être mis sur le marché, un masque doit filtrer au moins 70% des gouttelettes de salive émises par celui qui le porte.
Sachant que les masques en tissu ne doivent pas être portés plus de quatre heures, il faut en compter 164 millions pour satisfaire les besoins de la population active. On est bien loin du stock disponible en ce mardi 28 avril. Nous n'en avons que 41 millions. Le gouvernement table sur 136 millions de masques alternatifs disponibles la semaine du 11 mai, mais cela ne suffira pas. C'est pourquoi il compte sur les communes, les entreprises, mais aussi les particuliers pour en fournir en nombre suffisant. Aujourd'hui, la moitié de la production est française. L'industrie textile s'est fortement mobilisée, mais elle n'a pas la capacité de production nécessaire pour faire face aux énormes besoins de la population. Il faut donc en importer majoritairement du Maroc, de Tunisie et du Vietnam. Au mois de mai, on devrait recevoir au total 20 millions de masques par semaine, venus de l'étranger.
Le pharmacien est avant tout le meilleur interlocuteur pour se procurer un masque grand public. Ce dernier doit être homologué AFNOR, un logo qui indique le nombre d'utilisations après lavage. Il varie de 5 à 30 fois suivant les matériaux employés. Ce chiffre déterminera le prix, entre 5 et 10 euros la pièce. Pour les plus démunis, cinq millions de masques seront mis à disposition chaque semaine par l'État.
29 avril 2020
En Île-de-France, cinq millions d'habitants prennent quotidiennement les transports publics. Raison pour laquelle le déconfinement est un casse-tête pour la RATP et la SNCF. Pour pallier au moins la question du port du masque obligatoire, la région Île-de-France en a distribué 500 000 gratuitement ce mercredi dans 130 gares franciliennes. Chaque usager a reçu un kit de dix masques chirurgicaux. Un bout de tissu déjà porté par une très large majorité dans les transports en commun.