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EHPAD CODIV-19

Situation jusqu'au 31 mars

(tous les éléments des EHPAD n'ont pas été communiqué encore !) 

Parce qu'ils ne sont pas morts à l'hôpital (sic), les résidents des EHPAD qui ont succombé au Covid-19 en quelques jours, ne sont pas comptabilisés par les autorités sanitaires.

La France compte quelque 7 000 EHPAD et maisons de retraite, qui abritent plus de 800 000 personnes âgées.

Voici un décompte non exhaustif :

  • 21 morts à la résidence d'accueil et de soins Le Couarôge à Cornimont (Vosges) ;
  • 12 morts à l'Ehpad de Thise (Doubs) ;
  • 7 morts dans celui à Sillingy (Haute-Savoie) ;
  • 13 morts à la fondation Rothschild à Paris ;
  • 10 morts à l'EHPAD Le Chant de l'Eau (Bart, Franche-Comté) ;

Il en est de même pour les personnes mortes chez elle sans avoir été diagnostiquées, puisque la France n'a pas les moyens de réaliser des tests...

22 mars 2020

EHPAD (maison de retraite)

HERAULT (34) à Maugio dans l’établissement les Aiguerelles (foyer résidence pour personnes âgées) = 47 des 86 résidents ont des symptômes du coronavirus.

Ce jour, 7 morts (dont 3 liés au covid-19 pour le moment) ; 4 aides-soignantes testées positives.

Symptômes des résidents : trouble digestif et trouble de l’équilibre.

 

Les professionnels des EHPAD redoutent 100 000 morts à cause de la pandémie. Dans l’Est, plusieurs morts suite au covid-19.

 

A Paris et à côté de Poitiers, plusieurs cas testés positifs.

Ministre de la Santé a promis : 500 000 masques / jour pour personnel EHPAD.

24 mars 2020

GRAND EST : Dans les Voges à Cornimont (88) en 1 semaine 20 résidents décédés du COVID-19.

DOUBS (25) : à Thise dans l’EPHAD « Vill’Alizé » : 15 décès du COVID-19 ce 24 mars 2020. De plus, une vingtaine de résidents seraient contaminés.

29 mars 2020

Isolement individuel renforcé : demande du Ministre de la santé

La semaine prochaine : décompte décès sera mis en place.

 

Le professeur Karine LACOMBE (infectiologue – cheffe de service-  hôpital Saint-Antoine (AP-HP) -Paris) : « Dans cette maladie, la première partie, logique la deuxième partie plutôt inflammatoires c'est-à-dire que le corps en contact du virus va développer une réaction inflammatoire qui va permettre de se débarrasser du virus et qui peut-être en même temps, beaucoup trop important et entraîne des effets délétères sur ses poumons. À partir du 7e, 9e jour des signes cliniques, il y a un risque de dégradation quand on évolue sur le mode inflammatoire. Et c'est à ce moment-là que l'on passe en réanimation et qu'on a intuber et ventiler parce qu'on ne peut plus se servir de ses poumons pour respirer point »

« Ce que l'on a constaté d'un point de vue clinique (pas virologique) c'est-à-dire les manifestations cliniques sur les patients de beaucoup de patients avait de la diarrhée et de la fièvre, atteinte pulmonaire arrive plusieurs jours après. On a des patients plus âgée qui arrive avec des troubles confusionnel sans atteinte respiratoire, des perte de goût et des perte d'odorat, tout cela n'avait pas été rapporté par la suite. »

30 mars 2020

700 000 résidents menacées par ce virus : interdit de visite, isolement dans leur chambre pour éviter la propagation du virus.

 

31 mars 2020

Coronavirus : on teste tous les pensionnaires à La Garenne-Colombes

Les 113 résidents d'un Ehpad de La Garenne-Colombes ont pu sortir exceptionnellement de leur chambre où ils sont confinés. Des cabines ont été installées dans le réfectoire pour procéder à des tests au Covid-19. Celles-ci sont désinfectées après chaque passage. Sur place, on trouve des médecins, épaulés par la Croix-Rouge, des biologistes, un matériel rare ainsi qu'une logistique complexe. C'est le premier établissement à avoir réalisé un dépistage collectif.

3 avril 2020

Dans l'Hexagone, plusieurs municipalités ont du mal à recenser le nombre exact de décès liés au Covid-19 dans leurs Ehpad. "On répond habituellement à un dispositif très précis qui est la déclaration à l'état-civil uniquement, si bien que les agences régionales de santé n'ont pas quotidiennement connaissance des décès en Ehpad", a expliqué Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale SYNERPA.

Les bilans les plus lourds sont constatés dans les Ehpad du Grand Est avec 570 décès à ce jour. Dans un établissement de Ligny-en-Barrois, les 154 résidents sont tous confinés dans leur chambre et 25 d'entre eux ont encore des symptômes du virus. Quant aux personnels, 15% ont déjà été contaminés. Pour le directeur, tester tous les occupants est nécessaire pour sécuriser les résidents et rassurer le personnel.

4 avril 2020

Dans l'Ehpad de Mougins « Korian la Riviera », vingt-neuf pensionnaires sont morts du coronavirus. Une plainte a été déposée contre X pour "mise en danger de la vie d'autrui". En cause, le manque de tests réalisés à l'intérieur de l'établissement. D'ici lundi 6 avril, tous les résidents et le personnel de cette maison de retraite seront dépistés. Mais ce n'est toujours pas systématique dans les autres établissements du pays.

8 avril 2020

Des dons de tablettes dans les Ehpad pour maintenir le lien avec les familles

Tomber malade n'est pas le seul risque pour les personnes âgées dans les Ehpad. Avec l'interdiction des visites, elles souffrent aussi de la solitude. Pour préserver le lien familial, des entreprises, des associations, et même des départements leur offrent des tablettes numériques. A Lille (Nord), cette initiative ravit et soulage à la fois les résidents et les familles. Jusqu'à présent, 30 000 tablettes ont déjà été distribuées gratuitement aux quatre coins du pays.

18 avril 2020

En matière de déconfinement progressif, le chef de l'État doit encore se prononcer sur les cas des Ehpad. La question n'est pas simple. Mais la détresse de certaines familles a été entendue, notamment sur l'accompagnement de leurs proches dans les derniers instants. Certains établissements acceptent désormais au cas par cas de lever l'interdiction de visite. Illustration à Nîmes (Gard).

20 avril 2020

L'annonce du rétablissement des visites dans les Ephad a surpris les établissements concernés. À Grenade (Haute-Garonne), les responsables techniques se préparent à la création d'un nouvel espace d'accueil pour les familles. En attendant, les visites auront lieu à travers une porte-fenêtre où les résidents resteront à l'intérieur, et les visiteurs à l'extérieur, et ce, durant seulement 30 minutes. Le but serait de minimiser les risques

21 avril 2020

Ils sont une centaine à avoir vécu nuit et jour à l'Ephad de La Compassion de Beauvais. Cette belle initiative avait pour but de protéger les résidents du virus. Cependant, l'inspection du travail a condamné ce confinement mutuel pour cause de distanciation sociale insuffisante. L'expérience a pourtant fait ses preuves jusqu'ici. Tous les salariés volontaires seraient prêts à poursuivre dans cette optique si ce sera à nouveau permis.

Deux jours avant les annonces gouvernementales, l'Ehpad de Marc-la-Tour avait déjà interdit les visites et imposé un confinement strict. Pourtant en deux semaines, 22 des 51 résidents de l'établissement ont succombé au Covid-19. Dans le village, la population est restée silencieuse par respect des nombreuses familles touchées localement.

Dans les Ehpad, les visites pour la famille sont autorisées depuis lundi. Certains établissements préfèrent pourtant attendre encore un peu et protéger les résidents à tout prix. Et les nouvelles règles à suivre qu'ils viennent de recevoir du ministère les confortent encore un peu plus. Pour celui d'Amiens, il faudra encore deux semaines pour mettre en place des solutions pour accueillir les familles sans risquer d'y faire entrer le virus.

22 avril 2020

Coronavirus : deux soignants d'un Ehpad toulousain mis à pied pour avoir demandé des masques

Le week-end du 21 mars, deux infirmiers d'un Ehpad à Toulouse ont constaté des symptômes proches du Covid-19 chez des résidents. Conseillés par le Samu, ces soignants ont demandé des masques à la direction, mais cette dernière aurait refusé leur requête. Ils ont ensuite été mis à pied deux jours plus tard. Et depuis, ils n'ont pas toujours compris les raisons. Joint par téléphone, ce mercredi, le groupe qui gère l'établissement toulousain s'explique.

Commentaires

  • Erick
    • 1. Erick Le 08/09/2020
    La situation évolue rapidement d'après ces données ainsi que les cas confirmés et les cas probables dans certains lieux. Le plus gros problème est la crise économique, il faut donc estimer la valeur possible du service et le coût de la solution pour optimiser le budget, car le coût de la perte d'autonomie est élevé et la demande ne fera qu'augmenter avec le temps. Par conséquent, pour éviter les problèmes, nous devons contrôler le budget au besoin. Je vous invite à accéder au site internet pour trouver plus d'info à cela.

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