TRAITEMENTS CODIV-19
22 mars 2020
Essai clinique avec la chloroquine : Début essai clinique avec la piste de la chloroquine (antipaludéen) : thèse défendue par le Professeur Didier RAOUL.
= 3200 européens dont 800 français vont se prêter à des tests.
Aux Etats-Unis, Donald Trump veut croire au traitement par la chloroquine, il veut rendre le produit disponible immédiatement. « J’ai le sentiment que ça peut marcher et je ne suis ni exagérément optimiste ni exagérément pessimiste. Mais bien sûr qu’on doit l’essayer. Il y a des choses intéressantes et certaines choses très bonnes qui se produisent. Voyons ce qui peut se passer. Mais bon sang on n’a rien a perdre. »
Le gouvernement américain s’est laissé convaincre notamment par une expérimentation française mené à l’hôpital de la Timone à Marseille sous les ordres du docteur RAOUL, professeur en microbiologie. Une équipe de chercheurs a testé la chloroquine associé à un antibiotique sur 24 patients atteints du covid-19.
Docteur Philippe PARDA (chef du service des maladies infectieuses à l’IHU-Méditerranée Infection) : « Au bout de quelques jours, résultat spectaculaire.
A la fin de l’essai, au bout de 6 jours, aucun d’entre eux n’avaient le virus détectable, c’est-à-dire qu’il n’était plus contagieux d’une part, et ils n’avaient plus de fièvre.
6 jours après (étude faite sur une dizaine de cas) :
- Avec chloroquine : 75% non porteurs de virus
- Sans chloroquine : 10% non porteurs de virus
Dès la semaine prochaine (semaine du 23 mars 2020), la chloroquine intégrera l’essai clinique européen discovery = teste différents médicaments dont antiviral et des combinaisons de molécules contre le VIH et les hépatites.
L’effet de ces traitements auxquels s’ajoutent à présent la chloroquine sera mesurée à grande échelle ainsi que leurs effets secondaires. Résultat espéré dans 6 semaines.
Docteur Xavier POTHET (médecin généraliste à Vannes (Hauts-de-Seine) pense qu’il ne faut pas attendre. « On a déjà des études qui ont été faites, de tolérance à moyen et long terme. On sait que ce médicament est bien toléré. Et on pense que la chloroquine pour tout ce que l’on en sait peut avoir une activité sur cette épidémie. Dès lors, on ne voit pas comment on peut faire l’impasse sur ce médicament, ça ne coûte rien ; les comprimés coûtent 4 centimes ou 6 centimes. »
Professeur Eric CHABRIERE (biochimiste à l’institut des maladies infectieuses Marseille) « Belle opportunité à tester une molécule pas chère, disponible, peut d’effet secondaire, autant la tester. Si ça ne marche pas tant pis mais au moins on aura essayé quelque chose. Et quelque chose de prometteur. Ce serait idiot de ne pas le faire. »
D’après le Professeur Philippe JUVIN (chef du service des urgences hôpital européen Georges Pompidou (Paris 15e)) : « Equipe du professeur RAOUL est une excellente équipe reconnue internationalement. (…) Sur le médicament lui-même, c’est un très très vieux médicaments que l’on connait bien, quelques effets secondaires c’est vrai, cardiaque. Mais je le rappelle on est face à une maladie qui tue ! alors entre quelques effets secondaires qui existent mais qui sont rares, si le médicament est bien pris j’insiste là-dessus (…) je dirai pourquoi pas. La difficulté c’est qu’il y a des études chinoises qui prétendent qu’il y a eu un effet mais on n’arrive pas à en avoir une bonne lecture, on ne comprend pas très bien ce qu’ils ont fait (…) L’étude du Professeur RAOUL on obtient une diminution de l’excrétion du virus par les patients. »
Mais ces résultats provoquent aussi la polémique, la chloroquine aurait des effets secondaires notamment cardiovasculaire. A Wuhan (Chine), le docteur français Philippe KLEIN : « Les chinois ont utilisé toutes les molécules, des antivuros, hydroxychloriquine, ils les ont associés à ce jour. Nous n’avons pas de résultat significatif pour l’instant. »
La France dispose d’un stock de 350 000 boîtes permettant de traiter 350 000 patients. Les laboratoires SANOFI qui produisent ce produit attendent le feu vert du gouvernement à plein régime.
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