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LE PANGOLIN COVID-19 SARS-CoV2

?Pangolin1      SARS-CoV2                                            CODIV-19

?L?e pangolin e?st un manidés (Manidae) qui fait partie des mammifères pholidotes (tout comme les chauve-souris). Régime alimentaire insectivore. Appelé aussi fourmilier écailleux.Pangolin2?

Ils vivent dans les régions tropicales et équatoriales d’Afrique et d’Asie du Sud-Est.???

En Chine, manger du pangolin co?mme gibier était supposé sou?lager les rhumatismes ; son sang était supposé favoriser la circulation sanguine et inhiber l’obstruction méridienne que sa bile soignerait la vue et diminuerait l’irascibilité (« feu du foie »)  Pangolin3?Dans certains pays d'Asie, le pang?olin est supposé augmenter la virilité. Il est aussi censé favoriser la santé des femmes allaitantes, mais ces effets n'ont jamais été prouvés et ne sont étayés par aucune justification?Pangolin4

Début février, des chercheurs chinois affirmaient que le Sars-CoV-2 et un coronavirus isolé du pangolin partageaient 99 % de leur génome. Une erreur de communication puisque leur étude, publiée le 20 février sur Biorvix, révèle qu'il ne s'agit en réalité que du « receptor-binding domain » (domaine de liaison au récepteur) de la protéine de surface S et qui ne présente qu'un acide aminé de différence avec le domaine de la protéine S du coronavirus Sars-CoV-2. On est donc loin d'un match génétique de 99 % entre les deux virus.

Deux autres études, publiées le même jour, suggèrent que le virus responsable du Covid-19 partage, pour l'une, 90,23 % et, pour l'autre, 91,02 % de son génome avec les souches isolées des pangolins testées. Cette similarité n'est pas suffisante pour faire du pangolin un hôte du virus.

Chauve souris coronavirus

Un coronavirus isolé de la chauve-souris, ici l'espèce Rhinolophus sinicus, est le plus proche génétiquement de Sars-CoV-2, l'agent étiologique du Covid-19. 

La chauve-souris, une piste sérieuse dans l'émergence de l'épidémie

Les chauves-souris sont toujours considérées comme la source la plus probable du Sars-CoV-2. Un coronavirus isolé du mammifère volant est le plus proche génétiquement du virus circulant entre humains, 96 % du matériel génétique est commun. Le virus a-t-il pu passer de la chauve-souris à l'Homme sans hôte intermédiaire ?

Les différences entre les fameux « receptor-binding domain » des deux virus suggèrent que le coronavirus de chauve-souris n'a pas pu infecter l'Homme sans hôte intermédiaire, selon les chercheurs.

Mais qui est cet hôte intermédiaire qui échappe aux scientifiques ? Les publications parues sur le sujet soulèvent plus de questions qu'elles n'en résolvent. L'enquête promet encore d'être longue.

 

L'animal, qui héberge un virus sans être malade et peut le transmettre à d'autres espèces, est appelé « réservoir ». Dans le cas du nouveau coronavirus, il s'agit certainement de la chauve-souris : selon une récente étude, les génomes de ce virus et de ceux qui circulent chez cet animal sont identiques à 96 %. Mais le virus de chauve-souris n'étant pas équipé pour se fixer sur les récepteurs humains, il est sans doute passé par une autre espèce pour s'adapter à l'homme.

Coronavirus origine epidemie pangolin 2

 Le pangolin pourrait être un « possible hôte intermédiaire »

 

L'identité de cet animal intermédiaire fait l'objet de nombreuses interrogations depuis le début de l'épidémie. L'hypothèse du serpent, un temps avancée, avait vite été balayée. Vendredi, l'Université d'agriculture du sud de la Chine a jugé que le pangolin pourrait être « un possible hôte intermédiaire », sans toutefois donner beaucoup de précisions. On sait seulement que les analyses génétiques de virus prélevé sur les pangolins et les Hommes étaient à 99 % identiques, selon l'agence étatique Chine nouvelle. Ces éléments ne sont « pas suffisants pour conclure, a tempéré un scientifique britannique, le Pr James Wood. Les preuves de l'implication du pangolin n'ont pas été publiées dans une revue scientifique », critère indispensable pour accréditer cette hypothèse, a-t-il commenté.

« Il faudrait voir l'ensemble des données génétiques pour connaître le degré de proximité entre les virus du pangolin et de l'Homme », a renchéri un autre scientifique britannique, le Pr Jonathan Ball. Le nouveau virus a fait son apparition en décembre dans un marché de Wuhan (centre de la Chine).