Créer un site internet

SRAS, QU'EST CE ?

Histoire 

Le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) est la première maladie grave et transmissible à émerger en ce XXIe siècle.

L’épidémie, partie de Chine fin 2002, a éclaté au niveau mondial en 2003 faisant plus de 8000 cas et près de 800 morts.

Les premières villes touchées de façon critique ont été :

  • Hanoi
  • Hong Kong
  • Singapour
  • Toronto

Aux Etats-Unis, 8 personnes ont été contaminées par le virus du SRAS. Le taux de décès s’est élevé à 15% et a dépassé 50% chez les personnes de plus de 65 ans.

Cette épidémie a pu être enrayée via l’isolement et la mise en quarantaine des personnes contaminées.

À l’échelle mondiale, le virus du SRAS a causé une panique générale au sein de la population, ce qui a eu des répercussions néfastes sur l’économie des pays concernés, notamment sur le plan touristique. À ce jour, il n’y a plus de transmission du SRAS dans le monde. Cette maladie est le reflet des conséquences dramatiques que peut avoir une maladie infectieuse émergente.

Grâce à une mobilisation internationale sans précédent, motivée par l’alerte mondiale déclenchée le 12 mars 2003 par l’OMS, l’épidémie a pu être endiguée par des mesures d’isolement et de quarantaine. De même, l’agent causal du SRAS, un coronavirus inconnu jusqu’alors, a pu être rapidement identifié.
 

Cause

Le SRAS est une maladie infectieuse causée par un virus appartenant à la famille des coronavirus, le Sars-CoV. Le réservoir animal du coronavirus du SRAS a été identifié comme étant une chauve-souris insectivore. L’hôte intermédiaire qui a permis le passage du virus à l’homme est la civette palmiste masquée, animal sauvage vendu sur les marchés et consommé au sud de la Chine.

Dans le cas de l'épidémie de Sars de 2002-2003, le Sars-CoV partageait 99,8 % de son génome avec un coronavirus isolé des civettes, faisant de ce petit mammifère féliforme l'hôte intermédiaire du virus et le lien entre son réservoir naturel et l'Homme.


Symptômes et épidémiologie

Le SRAS, au départ nommé pneumopathie atypique, est caractérisé par :

  • une fièvre élevée (supérieure à 38°C),
  • un ou plusieurs symptômes respiratoires : toux sèche, essoufflement, difficultés respiratoires.
  • des maux de tête,
  • des douleurs musculaires,
  • des diarrhées
  • un malaise général.

La durée d’incubation ne dépasse généralement pas 10 jours. L’OMS considère que le taux de létalité global est de 15 % et peut dépasser 50 % chez les personnes de plus de 65 ans.
 


Une transmission principale par voie aérienne 

Le SRAS s’est vite avéré être transmis d’homme à homme par l’air, probablement par des gouttelettes de salive contaminées.

Il s’est rapidement propagé au niveau mondial à la faveur des transports aériens, les flambées les plus importantes s’étant concentrées dans les plaques tournantes aéroportuaires ou dans des zones à fortes densités de population.

L’épidémie survenue dans un groupe d’immeubles (Amoy Gardens) à Hong Kong, où 66% des malades étaient atteints de diarrhées contre 2 à 7% habituellement, a soulevé la possibilité d’une transmission locale par le système d’évacuation des égouts. D’autres modes de transmission sont probables, par des objets contaminés par exemple.

Aux sein des hôpitaux avec les personnels de santé travaillant dans les hôpitaux et non protégés contre la maladie