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SOINS HÔPITAUX

5 avril 2020

Au-delà des soins, le plus difficile à vivre pour les patients reste l'éloignement avec leurs proches. Pourtant, le soutien moral peut faire la différence dans l'envie de se battre contre le coronavirus. C'est dans cette optique que les hôpitaux de Massy et de Metz et bien d’autres ont installé des tablettes pour maintenir le lien entre le patient et ses proches. Une salle a également été mise à disposition pour accueillir les familles qui ne sont pas équipées ou qui souhaitent être accompagnées.

20 avril 2020

Les professionnels de santé ont observé une chute du nombre de consultations médicales. Si les spécialistes notent une baisse de 60%, les médecins généralistes parlent d'une réduction de 40%. Pour cause, les Français n'osent pas déranger leurs docteurs en cette période de crise sanitaire ou ont peur de contracter le virus en sortant. Cependant, les médecins affirment qu'à part le coronavirus, il y a d'autres maladies qu'il faut absolument soigner.

20 avril 2020

Les hôpitaux sont moins engorgés grâce au confinement. En 24 heures, 89 patients ont quitté les soins continus. À Mulhouse (Haut-Rhin), l'un des principaux foyers de l'épidémie, l'armée a commencé à démonter son hôpital de campagne. Pour les soignants, qui sont souvent à bout de force, la reprise reste fragile. En plus des cas Covid-19, il faut désormais gérer des hospitalisations plus nombreuses en médecine générale.

24 avril 2020

La pression commence tout juste à descendre dans les hôpitaux. À l'hôpital Saint-Camille de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), par exemple, les décès se font rares. Les soignants ont le temps de souffler, voire se détendre pour ceux sous tension. Ils redoutent toutefois une nouvelle bataille avec la venue du déconfinement. Soutenus par beaucoup de gens, ils restent néanmoins dévoués à leurs patients. D'autant plus quand ces derniers deviennent de plus en plus nombreux à guérir du coronavirus.

28 avril 2020

La tension redescend aux urgences du centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges. Les lits commencent à être libérés pour d'autres pathologies. Mais pas question de crier victoire. La situation évolue très lentement. Il reste encore 24 patients en réanimation pour 18 places en temps normal. Ici comme ailleurs en Île-de-France, on sait bien que le combat risque d'être encore très long. Les soignants craignent une deuxième vague épidémique après le 11 mai.

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